
La france du 18ème siècle, via la compagnie des Indes, devient un important marchand de sucre grâce aux colonies des Antilles. Le rhum, cependant, reste un produit local, voir de contrebande.
Le rhum est la boisson des plus pauvres, des esclaves noirs que l’on paie en rhum. Les colons européens méprisent cette eau de vie à la mauvaise réputation.
La crise du phylloxera dans les années 1870 (qui décime le vignoble français en ayant pour conséquence l’arrêt de la production des eaux-de-vie de métropole) profite au rhum. Il devient le premier spiritueux français.
Suite à la crise sucrière, à la même période, les habitations (les maisons de distillerie) ont commencé à distiller directement le jus de la canne (vesou). Elles ont ainsi donné naissance au rhum agricole, appelé à l’époque “rhum Z’habitants”dans les antilles françaises.
Jusqu’alors le rhum était obtenu exclusivement à partir de mélasses (résidus de l’industrie sucrière), c’est ce qu’on appelle le rhum traditionnel ou rhum de sucrerie ou encore rhum industriel.
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