D’un coup, d’un seul, vous êtes saisi(e) d’effroi….
Noël est dans moins de 10 jours et tout à vos (pré)-occupations quotidiennes, vous n’avez pas vu le temps filer…
Vous courrez dans tous les sens. Le boulot vous accapare et que dire des enfants. Et bien sûr, pris dans le tourbillon infernal de la vie, vous n’avez pas DU TOUT pensé à acheter LES CADEAUX DE NOEL.
NOEL, c’est bientôt ? Des signes un peu partout, oui vraiment partout…
- les illuminations de noël qui clignotent dans toutes les villes.
- les marchés de noël. Ils sont partout, chaque ville, chaque village, chaque bourg a son petit marché de noël.
- le grand barbu qui telle une star fait sa tournée promo dans tous les centres commerciaux.
- les supermarchés qui regorgent de signaux de dingues : les chocolats de noël en tête de gondole, le rayon des jouets qui s’est démultiplié pour l’occasion, le foie gras, les huitres, les buches à profusion. Et même, qu’il y a eu les calendriers de l’avent juste avant… n’est ce pas ?
Les messages subliminaux sont partout et semblent dire :
« Hého, c’est bientôt noël, as-tu pensé à la bouteille de rhum que Doudou t’a demandé pour son petit noël ? »
Et ben non, que nenni ! A cause du temps, de l’hiver, de la neige, du froid, vous avez décidé d’hiberner tranquillou chez vous. Je vous ai pourtant filé mes tuyaux pour prendre l’hiver du bon côté.
On ne peut pas les louper. Ils sont partout les signes extérieurs de noël, c’est carrément bien foutu pour les étourdis. Dès septembre, parfois, tout est mis en place pour ce jour merveilleux….
Et malgré tout, vous ne vous êtes rendu compte de RIEN ! Whaou !
Et puis, brusquement, paf, PRISE DE CONSCIENCE ! La réalité vous revient tel un boomerang. Aïe, oui, ça fait mal un boomerang !
Franchement, je ne sais pas trop ce qui vous a permis de découvrir cet incroyable scoop, peut-être un petit mot de doudou jeté négligemment dans la salle de bain, à moins que ce soit son fond d’écran avec la fameuse bouteille de rhum dont il rêve depuis si longtemps…
Il va falloir mettre en place un plan d’action de malade pour faire plaisir à chéri bibi. Je croise les doigts pour que son rhum préféré ne vous soit pas passer sous le nez…
Vous êtes là, stressé(e), en train de vous ronger les ongles, en train de lire ce billet. Vous vous accrochez à cet article comme à une bouée de sauvetage en espérant qu’il vous sauvera du guet-apens dans lequel vous vous êtes fourré(e).
Et bien, je vais vous faire une révélation, ici vous êtes plutôt bien tombé(e).
Si vous cherchez une autre bonne bouteille de rhum (si celle que doudou voulait n’était plus disponible), vous pouvez piocher dans cette sélection de 5 coups de cœur parmi les rhums de style anglais. C’est que du bon, du très bon.
Un excellent rhum de style anglais sous le sapin, ça le fait (et ça plaira à doudou)
Tout d’abord, je vous rassure tout de suite, vous êtes encore largement dans les temps. Mais oui. Enfin, si vous lisez ce post, le soir du 24 décembre, juste avant le réveillon, je ne peux plus rien pour vous !
Pour faire main basse sur les (derniers) meilleurs cadeaux de noël du moment, je vous propose cinq coups de cœur parmi les rhums de style anglais (ou rum) que vous pourrez retrouver dans la boutique à la rubrique rhum de style anglais.
Les rhums de style anglais, tout savoir pour épater doudou
Pour la petite histoire, à l’origine du Rhum avec un grand R, un rhum de style anglais, un rhum né à La Barbade plus précisément.
Il se dit que La Barbade est le berceau du rhum.
Mais pourquoi « Style anglais » ? J’y viens, j’y viens.
Je reprends le fil de mon histoire. Au 17ème siècle, le Rhum pousse son premier cri à La Barbade. Le rhum cartonne auprès des marins qui l’adoptent très rapidement.
En 1655, la Jamaïque passe aux mains des anglais. Le rhum est servi alors aux marins de la Royal Navy qui en font leur boisson fétiche et quotidienne. Cette pratique quotidienne est même carrément institutionnalisée en 1740.
Du rhum, il s’en produit alors partout dans l’Empire britannique et les amateurs européens sont en demande des rhums vieux de la Jamaïque. Une véritable succès story !
Les producteurs de sucre, convaincu par ce succès, se lancent à leur tour dans l’élaboration de rhum.
L’indépendance des différentes colonies caribéennes britanniques dans les années 60 signe le début du déclin. La production du sucre s’effondre.
Les plus petites îles perdent leurs sucreries ainsi que les champs de canne à sucre.
Aujourd’hui, pour tout ou partie de leurs mélasses, les distilleries s’approvisionnent au Guyana.
Alors, le déclin du rhum de style anglais c’est pour de vrai ?
Mais non, ça bouge, les amis. La preuve avec ces cinq magnifiques cuvées dont je vous parle dès maintenant.
Les rhums de style anglais, cinq coups de cœur à déguster
Les distilleries actuelles sont de véritables rescapées et produisent une large palette de rhums.
Parmi les principaux pays producteurs de rums, citons par exemple Trinidad, La Barbade, Sainte-Lucie, la Jamaïque, le Guyana…
Rhum Whisper, un rhum d’Antigua très représentatif du style britannique
Le rhum Whisper est un petit nouveau dans le monde du rhum, en pleine ébullition ces dernières années. De cette ébullition, de petites pépites émergent comme le rhum Whisper.
Ses créateurs (deux jeunes entrepreneurs français très audacieux expatriés à Antigua) ont puisé leur inspiration dans le décor paradisiaque de l’île d’Antigua connue pour ses 365 plages, parmi les plus belles des Antilles !
Le rhum Whisper est un rhum très représentatif du style britannique. C’est un style plutôt sec, sans édulcoration.
Côté rapport qualité/prix/plaisir, à 36,50 € il se positionne idéalement en coffret avec ses 2 verres.
Ce rhum est une mise en bouche idéale pour qui souhaite découvrir les rhums de style anglais.
Rhum RL Seale’s 10 ans, le rhum british par excellence originaire de la Barbade
Continuons notre découverte du style anglais avec le rhum RL Seale’s 10 ans, the british rum par excellence, originaire de La barbade.
Pourquoi ? Les rhums de tradition anglaise ont une trame commune. Elaborés à base de mélasse, ils sont plutôt secs, ont tendance a être vanillés et les notes de fûts de bourbon sont généralement présentes à la dégustation. Concernant les techniques de distillation, on retrouve très fréquemment la distillation en « pot still ».
Le rhum RL Seale’s 10 ans en est la signature. Ce rhum est un véritable 10 ans d’âge. Depuis peu, il est proposé dans une nouvelle version à 46% qui est hélas passée inaperçue mais qui mérite d’être saluée pour l’amélioration gustative indéniable apportée par cette version.
La version à 46% permet au RL Seale’s 10 ans de gagner en puissance et longueur en bouche.
Un rhum de flibustier ! Un rhum incontournable je vous dis.
Le rhum Plantation Jamaïca 2002 est une porte d’entrée des plus agréables pour accéder au style jamaïcain. Il s’est d’ailleurs démarqué de ses concurrents au dernier Rhum Fest Paris 2017 en obtenant la médaille d’or parmi les meilleurs rhums de mélasse.
Le rhum jamaïcain, pour résumer, se définit avant tout par une puissance aromatique. Ca envoie du lourd, quoi !
Cette puissance aromatique provient d’une tradition ancestrale basée sur de longues fermentations pouvant aller jusqu’à une dizaine de jours. En règle générale, nous tournons autour de 48 heures.
Cette longue fermentation explique cette incroyable richesse aromatique typique des rhums de Jamaïque.
Le rhum Plantation Jamaïca 2002 subit un premier vieillissement en Jamaïque puis est rapatrié en France pour un deuxième vieillissement en petits fûts de cognac.
Cette deuxième maturation permet une approche en douceur du style jamaïcain. C’est la puissance dans un gant de velours. Pour celui ou celle qui n’est pas habitué, ça peut mettre KO d’entrée un rhum jamaïcain.
Porté par des arômes de fruits exotiques, de mangue, ananas, banane verte, le rhum Jamaïca 2002 est un rhum idéal pour une initiation (en douceur) au rhum de Jamaïque.
Je conseillerai également ce rhum Jamaïca à un amateur désireux d’explorer une facette originale du rhum de style anglais.
Tant de choses à dire sur ce délicieux rhum…
Premièrement : Sainte Lucia Distillers qui produit cette cuvée est la seule distillerie de l’île de Sainte-Lucie. Pour rappel, elle produit aussi Chairman’s Reserve et Admiral Rodney.
Aujourd’hui, St Lucia Distillers est en plein renouveau suite au rachat par le Groupe Bernard Hayot, également propriétaire de la marque des rhums Clément.
Le rhum St Lucia 1931 sur lequel j’écris aujourd’hui est la 4ème édition. Celle-ci est vraiment bien foutue. C’est elle qui me séduit le plus parmi toutes les éditions existantes.
Chaque édition célèbre la date anniversaire de la création de la distillerie, en 1931.
Cette 4ème édition a, à mes yeux, un réel intérêt puisque c’est la première fois que sur l’île de Sainte Lucie, est distillé un rhum issu de pur jus de canne.
Je m’explique.
Sur l’île de Sainte-Lucie, comme je l’explique un peu plus haut, il n’y a plus de plantations de canne à sucre depuis les années 30. Depuis quelques années, à titre expérimental, un champ de canne à sucre a été replanté. De cette nouvelle plantation de canne à sucre est issu un rhum vieux de 6 ans.
Pour élaborer la 4ème édition du Sainte Lucia 1931, la distillerie a expérimenté un assemblage inédit fait de rhum pur jus de canne et de rhum de mélasse.
Les rhums de style anglais sont traditionnellement issus de mélasse. A ce titre, cette expérience est novatrice et concluante.
A la dégustation, l’apport du pur jus de canne à hauteur de 11% dans l’assemblage est significatif. Une gorgée de ce nectar libère une explosion de saveurs fruitées.
Une bouche de fruits secs, de vanille et de notes de cuir. Une harmonie et une belle complexité.
De par sa richesse et son intensité tout en douceur, ce rhum est une excellente passerelle pour les amateurs de rons (rhums de tradition espagnole) qui aimeraient découvrir les rhums britanniques.
Rhum Cadenhead’s Classic Rum, une gourmandise aux notes de cake aux fruits, de pomme au four…
Alors, je finis ma sélection sur ce petit bijou. Ce rhum Cadenhead’s Classic Rum est LE rhum de mélasse gourmand.
C’est un rhum comparable dans sa structure au rhum RL Seale’s 10 ans. Ce qui les distingue, c’est le degré d’alcool du Cadenhead’s.
50%.
50%, c’est pas rien, me direz-vous. Et bien, aussi étonnant que cela puisse paraître, il se dégage de ce rhum une grande gourmandise avec des arômes de cake aux fruits, pommes au four et vanille.
Il exprime tout le potentiel d’un excellent rhum de mélasse. Un rhum magnifiquement bien fait, bigrement bon à découvrir !
Ma sélection s’achève sur une note des plus gourmandes avec ce Cadenhead’s.
A très bientôt pour d’autres conseils pour bien choisir son rhum ! J’espère que vous réussirez à faire plaisir à doudou avec ces quelques rhums… 🙂
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ez : Notes végétales torréfiées, noisettes grillées, notes d’agrumes (citron vert), rapidement dominées par un aspect très pâtissier, macarons noix de coco, l’aspect boisé est prédominant sur une trame minérale.
tout juste sorti du four, des notes de torréfaction (praliné). Le nez est irrésistible de gourmandise…
Le Guide du Rhum 